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Ryo, actrice de théâtre, vient d'assister aux funérailles de son défunt partenaire, Teru, qui était écrivain. Tard dans la nuit, alors qu'elle regarde par la fenêtre, perdue dans ses souvenirs, elle reçoit une lettre. Il s’agit en fait d’un extrait du roman que Teru écrivait avant sa mort.
En poursuivant sa lecture, Ryo est happée par l'univers de la lettre et retrouve Teru. Le lendemain matin, la lettre ayant disparu, Ryo découvre que les événements qu'elle avait vécus étaient consignés dans le carnet de notes de Teru. Alors que ces événements inexplicables se répètent, Ryo commence à sentir que la frontière entre le monde des lettres et la réalité s'estompe.
De son vivant, Teru a dit un jour : “Écrire, c'est comme déposer des souvenirs dans un coffre au trésor et de les enterrer”. Déterminée à aller de l'avant, Ryo prend la décision d’écrire la suite du récit inachevé de Teru.
TEASER
FESTIVALS - DISTINCTIONS
Special Screening @ Eurolive
Tokyo (Shibuya), Japon
17 janvier 2026
20th Nasu Short Film Festival
Nasu, Japon
8~16 novembre 2025
Grand PRIX
Independent & Experimental Short Film Festival of Kerala, Inde
6~9 novembre 2025
Sélection officielle (World Cinema)
CINEAST Film Festival
Tokyo, Japon
5 octobre 2025
Sélection Officielle
Japan Film Festival Los Angeles
Los Angeles, USA
12~14 septembre 2025
Sélection officielle
Tokyo Women Film Festival
Tokyo, Japon
septembre 2025
Semi-finaliste
Chameleon Film Festival – Contemporary Visions
Naples, Italie
May 2025
Prix de la meilleure photographie, Prix du meilleur scénario (compétitions mensuelles)
DONNÉES TECHNIQUES & GÉNÉRIQUE
Drame poétique / 2025 / 29’17” / Ratio: 2.35:1. / Japon - Belgique - France
Rôles: Ryo Haruyama (Ryo), Teruhito Watanabe (Teru). Réalisateur: Olivier Kazuma. Scénario: Olivier Kazuma. Producteurs: Olivier Kazuma, Raf Keunen, Patrice Boiteau. Assistant-réalisateurs: Ryotaro Tamagawa, Ai Sasaki. Régisseur: Taishi Watanabe. Directeur de la photographie: Di Wang. Assistant caméra: Shin Kaminaga. Eclairage: Kung Szu-Ching. Régie lumière: Hyuga Akiba. Costumes: Ai Sasaki. Accessoiristes: Asami Marushita, Ai Sasaki. Monteurs: Olivier Kazuma, Ryotaro Tamagawa. Etalonnage: Kosuke Yazaki. Effets spéciaux: Kung Szu-Ching. Mixeur son: Yudai Fukushima. Effets sonores: Yusuke Iwata. Perchiste: Ayu Hosokawa. Assistants son: Taishi Watanabe, Sae Ikeda. Musique originale: Raf Keunen. Violoncelliste: Jeanne Maisonhaute. Artiste peintre: Mayumi Michihiro. Sculpteur de ballon: Taichi Kitazawa. Chauffeurs: Taishi Watanabe, Shin Kaminaga. Sous-titres anglais: Maddie Baker. Graphiste: Mayka Cantú. Photographes: Ryohei Saito, PABO. Remerciements spéciaux: Yves Chauris, Naoko Fuji, Hiroto Ogi, Motoharu Yamazaki, Shinseikan Theatre, Sunshine Aquarium, Yoyogi Park. Production: OLIFILM, EAR INN, PABO PRODUCTIONS.
NOTES DU REALISATEUR
‘Par moments, je sens que la frontière entre la réalité et la fiction devient floue. Lorsque je monte sur scène, c’est bien ‘moi’ qui me tiens là, mais le rôle que j’interprète est une création. Les mots que je prononce, les gestes que j’esquisse ont été définis par quelqu’un d’autre, et pourtant, les sensations qui me traversent sont authentiques. Le public observe un monde fictif, mais l’émotion qu’il en retire est réelle. Sur quels critères pouvons‑nous définir ce qu’est la réalité ?’
Ces considérations, exprimées par le personnage principal au tout début du film, en constituent les questions centrales.
Au quotidien, nous vivons entourés d’innombrables fictions : des rêves, ou espaces virtuels, qu’évoque instinctivement le terme ‘fiction’, aux notions partagées que nous acceptons comme des ‘concepts’ ou des ‘récits’ (la monnaie, la démocratie), en passant par nos propres souvenirs du passé, souvent incertains. Il s’agit d’un champ si vaste qu’il devient impossible de le définir en quelques mots. Et bien souvent, toutes ces strates de fiction s’entremêlent intimement à la réalité, rendant extrêmement difficile de tracer une ligne précise entre les deux. C’est justement à partir de ce sentiment que j’ai choisi de créer une œuvre abordant les thèmes de la réalité, de la fiction et de la mémoire.
D’autre part, la notion de création est elle‑même questionnée dans ce film. Depuis que nos ancêtres ont commencé à tracer des fresques dans des grottes, nous n’avons cessé de produire, d’inventer, de créer. Mais qu’est‑ce que créer ? Et pourquoi éprouvons‑nous le besoin de le faire ? Récemment, j’en suis venu à penser que créer pouvait justement être une manière de tenter de répondre à ces questions. Et qu’au bout du compte, malgré l’absence de réponse définitive, nous continuons à créer, encore et encore. Peut‑être que créer est aussi une manière de faire le deuil de quelque chose. C’est à la fois un acte de création et de confinement, grâce auquel nous parvenons à aller de l’avant.
Ce film est donc ma manière, en 2025, d’apporter une esquisse de réponse à toutes ces interrogations que j’ai posées. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à toutes les personnes ayant participé à la concrétisation de ce projet, et j’espère sincèrement qu’il laissera quelque chose de marquant dans le cœur de celles et ceux qui le découvriront.
PROFIL DU REALISATEUR
Olivier KAZUMA est né le 27 janvier 1995 à Osaka, au Japon. Ayant grandi au contact de nombreuses œuvres littéraires et cinématographiques, il décide de se consacrer au cinéma. À l'université, il se spécialise dans les arts du spectacle afin d'élargir ses horizons. Alors qu'il est encore étudiant, il écrit et met en scène sa première pièce, « Papillon », puis participe à plus de 20 productions théâtrales et cinématographiques en tant qu'acteur, producteur, auteur et réalisateur. Après l'obtention de son diplôme, il travaille d'abord comme assistant réalisateur pour des séries télévisées, puis comme monteur. Il est aujourd'hui journaliste et reporter spécialisé dans les sujets internationaux. Il couvre, entre autres, le G7 tenu à Hiroshima et les Jeux Olympiques de Paris. En 2023, parallèlement à son travail de journaliste, il écrit et réalise 'TRACÉ', son premier film produit après l'obtention de son diplôme. En 2025, il réalise et produit son deuxième film, '23:07', un drame poétique de 30 minutes.